Le prix de la liberté

 
Le prix de la  liberté

Par David Brickner, directeur exécutif

Dieu a libéré Israël de l’esclavage en Égypte, mais cette liberté avait un coût. Les Égyptiens ont perdu leurs premiers-nés et il en aurait été de même pour Israël sans le sacrifice d’un agneau. 

Tout comme la libération de l’esclavage a un prix, la liberté qui en résulte n’est pas non plus gratuite. Bien que libéré de Pharaon, le peuple d’Israël n’était pas libre de vivre comme il l’entendait. Il appartenait à Dieu et devait lui faire confiance en le servant avec foi et obéissance, malgré des saisons d’errance et de privation.

Proclamer la liberté

En instituant le Jubilé de 50 ans, Dieu a rappelé à Israël que liberté et devoir vont de pair. Notez le contraste apparent entre ces versets : « Vous ferez de cette cinquantième année une année sainte, vous proclamerez la liberté dans le pays » et « En effet, c'est de moi que les Israélites sont esclaves. Ils sont mes esclaves, que j'ai fait sortir d'Égypte. Je suis l'Éternel, votre Dieu. » (Lévitique 25.10, 55).  Le fait d'appartenir à Dieu nous libère pour le servir. Alors que nous nous approchons de notre propre Jubilé, notre 50e année de ministère, ces versets résonnent au plus profond de nous.

Nous sommes particulièrement sensibles au commandement de proclamer la liberté. Cela fait partie de notre héritage en tant que Juifs pour Jésus et nous voyons cela comme un appel à servir Dieu en proclamant encore plus haut et fort sa Parole.  Pour célébrer notre 50e anniversaire, nous avons prévu une série de vingt campagnes d’évangélisation ces trois prochains mois, afin de proclamer la liberté aux différentes communautés juives. Je suis très reconnaissant de vous savoir à nos côtés pour cette merveilleuse proclamation.

Si nous approchons chaque communauté de manière distincte, le cœur de notre message reste le même. Proclamer la liberté, c’est mettre en évidence la réalité de l’esclavage spirituel et le prix que Jésus a payé pour nous libérer. Il est devenu notre agneau de la Pâque qui nous a rachetés par son sang et par son sacrifice. Ce message est primordial, mais notre proclamation ne s'arrête pas là.

Tout comme le sang de l'agneau devait être appliqué sur les linteaux des portes du peuple d’Israël, nous devons également appliquer le sang de l'Agneau de Dieu, Yechoua, sur nos vies. Comme les Israélites à la sortie d’Égypte, nous devons faire un pas de foi et entrer dans une vie d'obéissance qui peut inclure des saisons d'errance et de privation. 

La liberté nous donne une nouvelle identité

Avec la liberté, nous recevons une nouvelle identité. « Ne le savez-vous pas... que vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes, vous avez été rachetés à un grand prix. » (1 Cor. 6.19-20). Ce n'est pas un verset facile à mettre en application, mais nous devons nous y attacher fermement parce qu'il est crucial de vivre et de proclamer la vraie liberté. Le monde déclare que nous sommes libres de tracer notre propre chemin et de choisir notre propre identité. Cette notion erronée de liberté provoque des ravages en asservissant les gens à leurs propres opinions et désirs trompeurs. Cette fausse liberté finira par apporter la destruction, l'esclavage et le désespoir. 

Notre liberté en Jésus va à l'encontre des idées reçues et il en est de même pour notre message : en nous rachetant, Dieu nous a donné une toute nouvelle identité ainsi que des responsabilités. Nous sommes à la fois libres et tenus d'aimer Dieu. Nous devons servir Dieu et autrui pour ne pas être prisonniers de l’égoïsme et du péché. Il n'y a pas de plus grande joie que de voir les autres trouver cette nouvelle vie et cette nouvelle identité en Jésus. 

Des personnes juives sont encore libérées aujourd'hui

Je parlais récemment avec un homme qui est venu à la foi en Jésus et qui a confié sa vie au Messie.   Il avait vécu plus de 30 ans dans une communauté juive ultra-orthodoxe très fermée. Quand il a accepté Yechoua, sa femme a pris ses enfants et l'a quitté. Sa communauté l'a rejeté et il a perdu son travail. Pourtant, cet homme possède une joie incomparable. Je lui ai demandé comment il arrivait à célébrer sa nouvelle foi malgré les épreuves.  Sa réponse était simple : « Parce que maintenant j'appartiens à Yechoua ». 


 

David Brickner, Directeur exécutif

 
David Brickner