Embrasser notre vraie beauté en tant qu'Épouse du Christ

 
Allez-vous dire oui à la robe ?  Embrasser notre vraie beauté en tant qu'Épouse du Christ

Avez-vous remarqué à quel point il est facile de critiquer l'Église de nos jours ?  Les chrétiens évangéliques sont considérés comme étant en décalage avec le reste de la société. Les sondages montrent qu'une majorité de gens, en particulier les plus jeunes, sont très éloignés d'une vision biblique de la morale, considérée comme étroite, obsolète et donc sujette à de sévères critiques.

Ce n’est pas étonnant, car sans transformation spirituelle, il n’y a pas de véritable réforme morale. Et ceux qui considèrent la Bible comme un livre de fables et pour qui la morale biblique est anachronique n'ont pas vécu cette transformation. Leurs critiques ne devraient donc pas nous choquer.

Ce qui devrait nous choquer, en revanche, c'est d'entendre l'Église, l'Épouse du Messie, être critiquée par ceux qui disent prendre la Bible au sérieux. Certains chrétiens se livrent à un jeu de division « nous et eux », mais les accusateurs semblent ignorer qu' « ils » font partie de « nous ».

Certes, la plupart des critiques sont vraies. Mais ce qui est encore plus vrai, c'est le pardon et l'amour de Yechoua pour l'Église.

Yechoua aime l’Épouse et la trouve belle. Il voit pourtant nos défauts mieux que quiconque. Après tout, il est mort pour nous sauver de ce péché qui nous rend si facilement la cible de critiques.

 Nombreux sont ceux qui, à juste titre, s'inquiètent et se plaignent de voir des pasteurs qui ne prêchent plus la Parole ni le besoin de repentance. La pression qui pèse aujourd’hui sur l'Église pour qu'elle s'adapte aux changements moraux crée la confusion chez de nombreuses personnes.

Je ne suggère pas d’ignorer les compromis fait par nos églises sur des questions clés ni de promulguer des points de vue contraires aux enseignements bibliques. Mais nous devons nous garder de critiquer sévèrement les personnes que Jésus aime et pour lesquelles Il est mort. Avec humilité, nous devons implorer Dieu de nous accorder, à nous tous, son Église, la repentance et le réveil. Sinon, le péché des autres nous paraitra si grand que nous perdrons de vue notre propre péché.

Juifs pour Jésus a de nombreuses occasions de voir l'Église sous son meilleur jour. Le mois dernier, nos missionnaires ont exercé leur ministère dans plus de 500 églises de divers pays, pour y partager le message du Messie dans la Pâque. Des milliers de personnes de cultures et d'ethnies diverses nous ont accueillis avec amour et avec un intérêt sincère pour notre mission. Les pasteurs ont encouragé les membres de leurs assemblées à nous soutenir. De nombreuses personnes étaient désireuses d'apprendre comment partager l'Évangile avec leurs amis juifs. Les membres des églises ont fait preuve d’hospitalité et ont donné généreusement pour soutenir notre ministère. Ils ont exprimé leur intérêt et leur préoccupation pour Israël, et ils nous ont élevés dans la prière.

Je remercie Dieu pour l'Église. Sans elle, Juifs pour Jésus et les autres missions n’existeraient pas. L'Église est ma famille qui m’accepte avec tous mes défauts. Je prie que Dieu nous aide tous à aimer son Église, son Épouse, à prier pour elle et à être aussi généreux que possible à son égard. Ainsi, nous ressemblerons davantage à l'Époux, notre Messie Jésus.

Il y a quelques années, ma fille Ilana m'a demandé de regarder avec elle une émission de télé-réalité très populaire à l’époque : « J’ai dit oui à la robe ». L'émission se déroulait dans une boutique de robes de mariées où la fiancée se rendait avec sa famille et des amies pour y choisir sa robe. Parfois, elle était accompagnée de sa famille au grand complet.

Alors que les employés présentaient les robes les unes après les autres, la scène qui s'ensuivait, avec des propos souvent hargneux et mesquins, pouvait vous amener à vous demander pourquoi quelqu'un voudrait s’unir à cette famille. Pourtant, dans chaque épisode, les querelles cessaient au même moment. La future mariée sortait de la cabine d’essayage vêtue de « la robe parfaite » sous les « ooh » et les « aah » de ceux qui, quelques minutes à peine auparavant, étaient prêts à se crêper le chignon. Puis venaient les sourires et la joie, les embrassades et les larmes, alors que le jour du mariage approchait et que la beauté de la mariée était encore plus évidente.

Tous ceux d'entre nous qui aiment le Seigneur doivent s'élever au-dessus des querelles et (métaphoriquement) « dire oui à la robe ». Nous devons voir l'Épouse comme le fait Yechoua (Éphésiens 5.27). Parce que Jésus nous a aimés et qu'Il est mort pour nous, nous pouvons nous aimer les uns les autres comme Son Église, et nous réjouir de ce jour merveilleux où nous serons tous ensemble au repas des noces de l'Agneau.

 

David Brickner, Directeur exécutif

 
David Brickner