L’Évangile de paix pour des villes que Dieu aime

 
L’Évangile de paix pour des villes que Dieu aime

Au moment où j'écris ces lignes, des bombes sèment la mort et la destruction dans les villes de Kiev et de Kharkiv, en Ukraine.  Je n'ai aucune idée de ce que sera la situation au moment où vous lirez cette lettre. Nous serons en mai et les Israéliens s'apprêteront à célébrer le jour de l'indépendance de Jérusalem, qui commémore la libération de cette ville après la Guerre des Six-jours en 1967.   Mais aujourd’hui, des médecins israéliens s'envolent vers l'Ukraine pour soigner les blessés.  En ce moment même, j'ai du mal à savoir comment prier. Dix-neuf missionnaires et leurs familles sont en danger en Ukraine.  Je m'inquiète pour leur sécurité et celle des autres Ukrainiens, mais je suis reconnaissant qu'ils soient encore en mesure de proclamer l'Évangile. 

Alors que nous sommes horrifiés par l'inhumanité qui produit une telle effusion de sang, nous savons qu'une puissance hostile est à l'œuvre. L'hostilité de ceux qui se font la guerre est évidente, mais en tant que croyants, nous sommes aussi parfaitement conscients que Satan, le père du mensonge, est en guerre contre tous ceux que Dieu aime, y compris les villes d'Ukraine et d'Israël. Nous savons que le Malin joue un rôle dans tout cela. Alors comment réagir ?

Yechoua est notre exemple. Tout d'abord, il a pleuré sur Jérusalem. Il a pleuré à cause de son grand amour pour les gens, et je crois qu'il pleure pour les villes de Kiev et de Kharkiv pour la même raison.  Le contexte est différent, mais les principes sont les mêmes.

Jésus, le Fils de Dieu, a prophétisé sur Jérusalem en disant : « Si seulement tu avais toi aussi reconnu, aujourd’hui, ce qui peut te donner la paix ! Mais maintenant, cela est caché à tes yeux. » (Luc. 19.42). Yechoua pleurait parce qu'il connaissait la tragédie spirituelle de Jérusalem. Il était capable de voir le passé, le présent et l'avenir ; il avait une perspective unique sur la profondeur de la douleur et de la souffrance qui avaient été et seraient infligées aux habitants à cause du péché et de l'incrédulité de l'homme. 

En plus de pleurer, Jésus a aussi gardé pour Jérusalem un espoir constant fondé sur la possibilité de son repentir et de la reconnaissance de sa souveraineté. Il a déclaré à Jérusalem : « Vous ne me verrez plus désormais, jusqu'à ce que vous disiez : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » (Matthieu 23.39). Je crois que Zacharie 12.10 indique un temps où cela se produira « en masse ». Mais en attendant ce jour, nous tendons la main aux habitants de Jérusalem, un par un.

Grâce à votre soutien, nous avons une équipe formidable qui offre de l'espoir aux habitants de Jérusalem. Veuillez prier pour eux et pour les échanges qui pourraient s'ouvrir lors de Yom Yerushalayim (le jour de Jérusalem).  De nombreux Israéliens éprouvent un sentiment d'ambiguïté à propos de cette célébration, car la ville reste un lieu de grande controverse et de conflit. Jérusalem est une ville triste, une ville divisée et qui divise. Elle a fait l'objet de plus de 30 guerres, plus que tout autre endroit sur la planète.  La plupart des habitants de Jérusalem ne savent pas comment trouver la paix, car ils ne connaissent pas le Prince de la Paix. 

De nombreux Israéliens sont surpris d'apprendre que Jésus a pleuré sur la ville de Jérusalem.  Nous voulons qu'ils sachent qu'il est allé beaucoup plus loin, qu’il est mort et ressuscité pour eux – tout comme pour les habitants de Kiev, et pour ceux du monde entier.  Au moment où j'écris, nous avons une équipe en Ukraine qui aide à emmener les réfugiés à la frontière. Ils restent également en contact avec de nombreuses personnes qui cherchent une réponse spirituelle au milieu du chaos. Nos missionnaires sur place partagent leur espoir en celui qui est venu au nom du Seigneur et qui reviendra un jour, le Prince de la Paix.

Merci encore de nous aider à proclamer l'Évangile de la paix en Israël, en Ukraine et dans le monde entier. Un jour, cet Évangile transformera la tristesse de Jérusalem en paix et cette paix couvrira la terre entière.« Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux ; et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses auront disparu. Et Celui qui était assis sur le trône dit : « Voici, je fais toutes choses nouvelles ».

 
David Brickner